Musiques
2002 – 2024
Musiques Acousmatiques
Fragments instrumentaux :
Percussions : Michel Deltruc
Contrebasse : Louis Michel Marion
Piano : Frédéric Blondy
En assemblant ces sons, en enchaînant les séquences, je construisais peu à peu une suite d’images. Une sorte de fiction abstraite et minimale où le son, le réel, l’étrange, le souvenir, la musique construisaient peu à peu une séquence, une sorte de progression suspendue, un clair obscur.
Quatre images pour isoler un moment, un espace de vie, un espace d’écoute. A la bonne distance, à travers ces ouvertures, l’ordinateur convoque le fantastique. En regardant de près, il n’est jamais loin, il est niché dans un détail, un mouvement, un reflet, une autre lumière, et le cinématographique? Peut-être… Mais c’est la vie qui décide du moment de la rencontre.
La pièce “Four Signs” a été réalisée dans le cadre du projet Acoustic Caméra / Une proposition de Christophe Demarthe, co-éditée par Optical Sound (Pierre Beloüin et P. Nicolas Ledoux) et La Manufacture des Cactées (Didier Hochart et Thierry Weyd).
Pièce réalisé dans le cadre du projet de remix « Locked Out »
Avec les voix et/ou les sons de : Knut Aufermann, Sarah Washington, Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird.
Extrait
« Swapping Substrat »
Durée : 47′ 05”
Ce travail débute en 2005 lors d’un court séjour à New York Al époque, Je m’imprègne simplement de la vie quotidienne sur place avec l’idée naïve de musicaliser ce que j’entends, de faire musique de ce que je vis. Je compose donc environ 25minutes de « quelque chose ». Je recherche à l’époque un vocabulaire qui me permettrait de toucher à la fiction musicale sans lâcher prise sur la composition de la pièce. Ces quelques plages restent dans le ventre de mon ordinateur plus de deux ans. En écoutant cette session aujourd’hui je prends conscience que mon regard et mon travail ont subit des modifications profondes et j’écoute ce premier jet comme un souvenir. Un écho de mon propre travail qui à l’époque cherchait une direction qui s’est beaucoup plus affirmée aujourd’hui et d’autres qui se sont perdues. Cependant à la réécoute de la maquette une idée, celle du souvenir, semble traverser toute la pièce et j ai l’intuition qu il faut affirmer cela.
“Figures et trajectoires” fait se perdre et se retrouver. L’auditeur, spectateur fait cheminer son écoute à l’intérieur de la pièce comme à l’intérieur d’un volume.
Durée 14’11”
Entre congélateurs et mer, entre glacé et vivant, la visite du port de Boulogne sur Mer permet
de sentir la trajectoire des journaliers du port. Un sillon devant eux ponctué d actions répétées
qui font partie de ces hommes et de ces femmes.
Un ventre froid où circulent toutes les marchandises issues de la mer, et la main qui
transforme et digère celles-ci en produisant pour les estomacs de tous.
Les poissons débarqués dans un fracas de caisses et de voix, l’écho des appels de la criée
comme un chœur d’hommes pour un matin brumeux, la main d’une femme qui retire la peau
du hareng dans une déchirure organique, le couteau tranche dans la chair du poisson, la
résonance et le ronron permanent des congélateurs qui stockent la marchandise. Cette lente
mutation s’opère sous nos yeux avec des mouvements virevoltants d’instruments, une
confiture de gestes répétés. Le chemin qu’empreinte chaque poisson, chaque crustacé est
comme tracé d avance, inéluctablement. Le cycle se reproduit et tout le monde est étonné
devant ce tour de magie.
L’éveil (Extrait)
Avec les voix de Sophie-Caroline Schatz, Sylvie de Guy et Laurent Poitrenaux
Pour le premier concert de bruiteur futuriste Ligi Russolo propose une composition appelée « Reveil de la capitale ». Il va utiliser des instruments de sa fabrication appelés Bourdonneurs, Glouglouteurs, Siffleurs, Stridenteurs, Fracasseurs , pour tenter d’explorer les sonorités d’une ville.
C’est en gardent à l’esprit cette expérience du début du 20ème siècle que j’ai voulu explorer la notion de réveil, le début, la naissance d’une ville.
Perseïde / Scribe1.0 (Extrait)
‘Et la guitare Concrètement” (Extrait) est une tentative de redonner à entendre l’instrument dans un ailleurs musical qui prendrais place ici avec nôtre écoute d’aujourd’hui.
Adn Concert-mentaire / Extrait du film “Symphonie en Bidule Majeur” de Joseph Grodillo
Performances Lives
Performance live életronique
Direction artistique et musique : Hervé Birolini
François Donato : Musique
Livret original de Dominique Petitgand
Voix enregistrée : Denis REY
Une pièce au carrefour de la dramatique radiophonique, de la performance Live Electronics et du cinéma d’anticipation.
L’album TESLA est également disponible sur la plateforme Distorsions Studio
Pièce solo électronique pour bobines de Ruhmkorff et électronique.
À la manière des inventeurs et physiciens de la fin du 19ème siècle qui mettaient en scène l’avancée de leur connaissance lors de conférences scientifiques. « Des éclairs » met en scène l’énergie électrique. La pièce tente une approche “brute” de la musicalité de l’électricité en mettant en abîme l’énergie elle-même. Révéler de manière directe grâce à la scénographie, la pulsation, l’onde, la différence de potentiel, le flux d’électrons, qui permet de donner naissance au sonore par l’électroacoustique. Une sorte de retour à l’origine du son.
L’album Des éclairs est également disponible sur Bandcamp
Pièce Concrète Instrumentale pour contrebasse, percussions, instrument cinétique et écran de hauts-parleurs lumineux.
Inspirée par la partition graphique de Rainer Wehinger tirée de la pièce électronique Artikulation de György Ligeti, Exartikulations propose une lecture multiple: Instrumentale, gestuelle et électronique. Le corps en mouvement, incarnant un instrument musical autonome, développe sa propre interprétation. L’électronique et la lumière inscrivent dans l’espace ce dialogue. Chacun projette sur la toile de haut-parleurs son interprétation sonore de la partition.
Performance in situ au FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) Metz 2017
Performance Live électronique pour le dôme de la SAT (Société des Arts Technologiques) / Montréal à l’occasion du Symposium IX
“Venus d’ailleurs” performance pour vielle à Roue et électronique
Valentin Clastrier : Vielle à roue
Hervé Birolini : Electronique live
Pour l’événement “Sirène et midi Net” co-produit par le GMEM et Lieux Public
Pièces Radiophoniques
Musique originale pour l’atelier Fiction de France Culture :
“Cosmocolosse”
Première diffusion le mardi 15 novembre 2016
Texte : Bruno Latour
Réalisation : Laurence Courtois
A partir du cycle de conférences qu’il prononça en 2013 sur le changement climatique dans le cadre des Gifford Lectures à Edimbourg, le philosophe Bruno Latour a composé, avec Frédérique Aït-Touati et Chloé Latour, une fiction mettant en scène Gaïa : de pur objet, celle-ci est devenue sujet, un “Cosmocolosse”, et nous objets ridicules que les tempêtes et les catastrophes anéantiront peut-être. Il y a aussi Noé qui tente de sauver les hommes en lançant le chantier d’une arche gigantesque, les scientifiques et leurs avancées, les climato-sceptiques qui découragent toute initiative en faveur de la réduction de la hausse de la température, James Lovelock, scientifique qui a défendu l’hypothèse Gaïa… Et les êtres humains, perdus entre les différents discours, et prévisions, et que la pièce tente d’interpeller, avant qu’il ne soit trop tard.
Musique originale pour : “Tristesse et joie dans la vie des girafes”
Une fiction radiophonique de France Culture pour l’émission Fictions / Théâtre et Cie
Texte de : Tiago Rodrigez
Réalisation : Laurence Courtois
Traduit du portugais par Thomas Quillardet
Girafe, petite fille de 9 ans surnommée ainsi car elle est très grande pour son âge, a besoin d’argent pour pouvoir payer Discovery Channel et préparer son exposé sur la vie des girafes. Son père n’a pas de quoi pour payer l’abonnement, c’est un comédien au chômage, et sa mère est décédée.
Confidence Stéréo /2008 / 5’17”
“Rêveries Vénitienne aux sons enfouis” a remporté le premier prix de la biennale internationale de Radio de Mexico 2004 (Extrait)
Un soir à Lesdiguières (Extrait)
2004 – 13’53
Aux caisses, au vestiaire, sur le terrain… Hervé Birolini a mis des micros dans tout le stade pour nous offrir un péplum radiophonique.
Entendre le rugby comme si on y était. Silence crispé, bruissement, puis rumeur, et avec le fracas des corps, les clameurs, un vacarme, le tourbillon sonore d’un public avec ses joueurs. Toute une musique humaine.
En 2003 le régime des intermittents du spectacle est attaqué, des actions sont menées, la presse ment. Laurent Maas et Hervé Birolini prennent leurs micros et rétablissent la vérité des faits.
Les Guyanes, les acteurs du vert Stéréo et Surround 5.0 / 2002/ 35′
Musiques de films
Musique originale pour “Symphonie en Bidule Majeur” de Joseph Gordillo
C’est le portrait de Pierre Schaeffer.
Le Pape de la musique concrète.
Cette forme d’expression musicale est née en 1948, dans un laboratoire d’essai de la Radio Télévision Française à Paris. Pierre Schaeffer, son inventeur, consigne dans un journal de bord, toutes les étapes de ses trouvailles musicales révolutionnaires.
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Musique originale pour : Quand la caravane reste de Stephane Mercurio
Arte/La Générale de production. 60 min.
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Musique originale pour le film de Joseph Gordillo
Brumaire, dans le calendrier révolutionnaire français, c’est le mois des brumes des brouillards. De Germinal à Brumaire, un cycle d’histoire industrielle et sociale est bouclé. La dernière mine de charbon française a fermé il y a dix ans. Et en dix ans tout a changé. Un ancien mineur nous emmène au fond de sa mémoire dans l’obscurité des galeries. Les odeurs, le travail et la sueur. Les camarades et les luttes sociales.
Musique originale pour le Film de Stephane Mercurio
Un film impressionniste, fait de corps, de gestes, de récits de la relation des hommes à la paternité et à la filiation.
Seule femme, la cinéaste s’est glissée dans l’intimité d’hommes au cours des séances de prises de vue de Père et fils du photographe Grégoire Korganow, pour saisir quelque chose des hommes.
Mission impossible et pourtant…
Musique originale pour le Film de Bernard Bloch
Musique originale pour le Film de Stephane Mercurio
Un film impressionniste, fait de corps, de gestes, de récits de la relation des hommes à la paternité et à la filiation.
Seule femme, la cinéaste s’est glissée dans l’intimité d’hommes au cours des séances de prises de vue de Père et fils du photographe Grégoire Korganow, pour saisir quelque chose des hommes.
Mission impossible et pourtant…
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Musique Originale pour : A Côté un film de Stéphane Mercurio
Des femmes qui attendent, qui se font belles, qui se remontent le moral, qui craquent parfois espèrent toujours.
Le temps est suspendu, la vie comme arrêtée. L’arbitraire de la prison, les transferts, les interdits sont leur quotidien. En faisant le choix de rester résolument « à côté » de la prison – du côté des familles – le film propose paradoxalement une approche éminemment frontale de ce qu’est la réalité carcérale.
La prison en creux. La vie sans l’autre. Mais sûrement pas à côté de la vie
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Musique Originale pour le film de Jules-César Muracciolle
‘Batteux, l’homme du match’ est le récit d’une aventure humaine et sportive hors du commun.Celle d’un homme, Albert Batteux, devenu footballeur professionnel puis éducateur par amour du jeu, du beau jeu. Albert Batteux est reconnu comme un très grand ‘chef d’orchestre’ du ballon rond.
Musiques pour la danse
PROG HB Zér0
Pièce Tout Public à partir de 4 ans
Création 2021
Durée : 32 Minutes
Conception : Aurore GRUEL
Artistes Chorégraphiques :
Lucile GUIN, Alexandre LIPAUX, Aurore GRUEL, Julie BARTHÉLÉMY
Création musicale : Hervé BIROLINI
Vidéolight : David Verlet
Lumières : Floxel Barbelin
Scénographie : Clémence Walle
Administratrice de Production : Aurélia COLENO MOUROT
Diffusion et développement : Julie GOTHUEY
Communication : Iseult CLAUZIER
Avec une boîte sur la tête, pas facile de se repérer, de se déplacer, de danser !
Projetés dans un étrange environnement où opère l’illusion entre réel et virtuel, Les Hommes Boîtes – nos “Héros-Zéro” – réagissent aux objets, aux sons, aux projections vidéo et à la présence de leurs congénères
OPUS#3 MANIFESTE SONS ESPACES MOUVEMENTS
Création 2019
Durée : 55 Minutes
Conception : Aurore GRUEL
Artistes Chorégraphiques :
Lucile GUIN, Alexandre LIPAUX, Aurore GRUEL
Création musicale, interprétation live : Hervé BIROLINI
Dispositif vidéo, vidéolight : Mathieu CHAMAGNE
Administratrice de Production : Aurélia COLENO MOUROT
Diffusion : Julie GOTHUEY
Ballotté, manipulé, automatisé, l’homme perd peu à peu la notion de son être – Vaclav Havel
RESET RESET RESET
Dans un environnement noir et blanc, trois entités sans visage sont les membres d’un organisme. Ils répondent aux injonctions d’un système qui commande chacune de leur action et dicte chacun de leur mouvement. Manipulés et manipulant, sujets et objets d’expériences, ils sont les parties d’un ensemble auquel ils sont attachés de manière vitale.
PIÈCE CHORÉGRAPHIQUE D’AURORE GRUEL
Artistes chorégraphiques : Lucile Guin, Anne Marion, Élodie Sicard
Musique et interprétation live : Hervé Birolini
Scénographie et lumières : Olivier Irthum
Régie plateau : Jérôme Léhéricher
Documentaire : Delphine Ziegler
Création 2015
Durée : 55 minutes
SANS TERRITOIRE FIXE, ce sont des terres imaginaires brodées à même le quotidien par Iris, Pénélope et Lactée, les trois figures de cette pièce. Descendantes ou ascendantes d’une même lignée, elles arpentent leur solitude en quête d’un territoire. Artisanes d’une utopie où les frontières flottent, elles croisent nos réalités intimes, sociales et culturelles, tracent les contours d’une carte imaginaire et en dévoilent les géométries secrètes.
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TRIPTYQUE CHORÉGRAPHIQUE D’AURORE GRUEL ET FRANÇOISE KLEIN / OPUS #3
Conception Aurore Gruel & Françoise Klein
Danse Aurore Gruel et Thierry Mathieu
Jeu et voix Françoise Klein
Musique et interprétation live Hervé Birolini
Création lumière Olivier Irthum
Création 2013
Durée : 55 minutes
« L’amour demande l’amour. Il ne cesse pas de le demander. Il le demande… encore. Encore, c’est le nom propre de cette faille d’où dans l’Autre part la demande d’amour. »
Jacques Lacan, Encore
ENCORE ou la nostalgie de la lumière.
Plongés dans la nuit du gouffre créé par le manque.
Quelque chose s’agite, quelque chose perdure, emmêlé.
Ça brise le désir d’on ne sait quoi qui apparaît en signes bizarres sur le corps. Qui se répète En-Corps.
Ça bouge, ça vous, ça nous, ça se traverse.
TRIPTYQUE CHORÉGRAPHIQUE D’AURORE GRUEL ET FRANÇOISE KLEIN / OPUS #2
Conception Aurore Gruel & Françoise Klein
Avec Aurore Gruel, Françoise Klein
Quelque chose résonne sur un Autre, un passage du singulier au double pour questionner et creuser ce manque ontologique qui concerne la Chose.
Nous évoquons le désir en tentant de le saisir par la racine, afin de révéler sa substance ontologique : celle du Manque.
TRIPTYQUE CHORÉGRAPHIQUE D’AURORE GRUEL ET FRANÇOISE KLEIN / OPUS #1
Création 2009
Durée : 50 minutes
Mise en scène Françoise Klein
Danse Aurore Gruel
Musique et dispositif sonore Hervé Birolini
Création lumière Olivier Irthum
Collaboration chorégraphique Muriel Corbel
Elle n’est pas coupable, mais elle se met à table élabore une partition polyphonique, une écriture faite d’entrelacs où sont ébauchés les contours d’un singulier; magnifié, symbolisé, cinématographié, poétisé.
Un tissu où se mêlent souvenirs, fragments d’écriture d’Aurore Gruel, vertiges et vestiges d’un passé collectif et intime.
